Titre :	Évolution géodynamique de la Grèce Nord-occidentale depuis l'Oligocène : apport du paléomagnétisme
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	Catherine Kissel, Auteur ; Université Paris-Sud, Organisme de soutenance ; Université de Paris-Sud. Faculté des Sciences d'Orsay (Essonne), Autre
Editeur :	[Lieu de publication inconnu] : [Éditeur inconnu]
Année de publication :	1984
Importance :	1 vol. (110-[83] p.)
Présentation :	ill.
Format :	30 cm
ISBN/ISSN/EAN :	PPN 043211046
Note générale :	Thèse de 3e cycle : Géologie structurale : Paris 11 : 1984.- Num. national de thèse : 1984PA112172. - Provenance de l'exemplaire (OCA-SA-005659) de la bibliothèque : don Jean Mascle
Langues :	Français (fre)
Tags :	Géodynamique -- Grèce -- Thèses et écrits académiques  Paléomagnétisme -- Grèce -- Thèses et écrits académiques  Geodynamics -- Greece -- Thesis  Paleomagnetism -- Greece -- Thesis
Index. décimale :	551.700 949 5 Géologie historique. Grèce
Résumé :	Des résultats paléomagnétiques ont été obtenus sur des sites de flysch ionien (Epire, Akarnanie; Grèce nord-occidentale), répartis de la base au sommet de l'Oligocène.Ils montrent l'existence d'une rotation d'environ 50? dans le sens horaire ayant affecté la Grèce nord-occidentale depuis l'Oligocène terminal. Ces données ont été comparées à d'autres résultats paléomagnétiques publiés, obtenus dans la même région et concernant les terrains plus anciens et plus récents. Il apparait alors qu'aucune rotation majeure n'a eu lieu entre la base du Cénozoïque et l'Oligocène terminal et que la rotation globale s'est déroulée en deux phases distinctes et d'égale ampleur (de l'ordre de 25•): l’une au Miocène inférieur et moyen et l'autre au Plia-Quaternaire. Ces deux phases sont séparées par une période d'au moins 7Ma (Miocène supérieur) pendant laquelle aucune rotation significative n'a eu lieu. L'analyse simultanée de ces résultats paléomagnétiques et des directions de la contrainte compressive régionale, bien définies du Miocène inférieur l'actuel, montre que pendant cette période, le champ de contrainte a subi la même rotation que la région en formant progressivement les structures. Le déplacement horizontal des matériaux, lié à cette rotation est difficile à absorber. Certains arguments, géologiques et paléomagnétiques permettent de considérer l'hypothèse d'une origine profonde de la rotation avec l'existence d'un niveau de décollement profond sur lequel toute la région aurait été charriée vers l'Ouest. Cette origine profonde devrait avoir des conséquences à une échelle beaucoup plus grande. Il semble, en effet, qu'il existe une corrélation temporelle entre les phases d'activité volcanique calco-alcaline tertiaire et quaternaire en Mer Egée et les phases de déformation rotationnelles décrites ici. L'azimut actuel des axes des structures majeures de la Grèce nord-occidentale est N155. Leur orientation était donc à peu près E-W avant la rotation, au moment de leur formation au Miocène inférieur. Or dans les nappes lyciennes, en Turquie, des études géologiques dont les résultats sont publiés ont abouti à la même conclusion. La cohérence des données à chaque extrémité de l'arc indique que la courbure était presque nulle au Miocène inférieur et qu'elle a été acquise entièrement par des phénomènes géodynamiques ultérieurs.
Note de contenu :	Bibliogr., 7 p.

Évolution géodynamique de la Grèce Nord-occidentale depuis l'Oligocène : apport du paléomagnétisme [texte imprimé] / Catherine Kissel, Auteur ; Université Paris-Sud, Organisme de soutenance ; Université de Paris-Sud. Faculté des Sciences d'Orsay (Essonne), Autre . - [S.l.] : [Lieu de publication inconnu] : [Éditeur inconnu], 1984 . - 1 vol. (110-[83] p.) : ill. ; 30 cm.
ISSN : PPN 043211046
Thèse de 3e cycle : Géologie structurale : Paris 11 : 1984.- Num. national de thèse : 1984PA112172. - Provenance de l'exemplaire (OCA-SA-005659) de la bibliothèque : don Jean Mascle
Langues : Français (fre)

Tags :	Géodynamique -- Grèce -- Thèses et écrits académiques  Paléomagnétisme -- Grèce -- Thèses et écrits académiques  Geodynamics -- Greece -- Thesis  Paleomagnetism -- Greece -- Thesis
Index. décimale :	551.700 949 5 Géologie historique. Grèce
Résumé :	Des résultats paléomagnétiques ont été obtenus sur des sites de flysch ionien (Epire, Akarnanie; Grèce nord-occidentale), répartis de la base au sommet de l'Oligocène.Ils montrent l'existence d'une rotation d'environ 50? dans le sens horaire ayant affecté la Grèce nord-occidentale depuis l'Oligocène terminal. Ces données ont été comparées à d'autres résultats paléomagnétiques publiés, obtenus dans la même région et concernant les terrains plus anciens et plus récents. Il apparait alors qu'aucune rotation majeure n'a eu lieu entre la base du Cénozoïque et l'Oligocène terminal et que la rotation globale s'est déroulée en deux phases distinctes et d'égale ampleur (de l'ordre de 25•): l’une au Miocène inférieur et moyen et l'autre au Plia-Quaternaire. Ces deux phases sont séparées par une période d'au moins 7Ma (Miocène supérieur) pendant laquelle aucune rotation significative n'a eu lieu. L'analyse simultanée de ces résultats paléomagnétiques et des directions de la contrainte compressive régionale, bien définies du Miocène inférieur l'actuel, montre que pendant cette période, le champ de contrainte a subi la même rotation que la région en formant progressivement les structures. Le déplacement horizontal des matériaux, lié à cette rotation est difficile à absorber. Certains arguments, géologiques et paléomagnétiques permettent de considérer l'hypothèse d'une origine profonde de la rotation avec l'existence d'un niveau de décollement profond sur lequel toute la région aurait été charriée vers l'Ouest. Cette origine profonde devrait avoir des conséquences à une échelle beaucoup plus grande. Il semble, en effet, qu'il existe une corrélation temporelle entre les phases d'activité volcanique calco-alcaline tertiaire et quaternaire en Mer Egée et les phases de déformation rotationnelles décrites ici. L'azimut actuel des axes des structures majeures de la Grèce nord-occidentale est N155. Leur orientation était donc à peu près E-W avant la rotation, au moment de leur formation au Miocène inférieur. Or dans les nappes lyciennes, en Turquie, des études géologiques dont les résultats sont publiés ont abouti à la même conclusion. La cohérence des données à chaque extrémité de l'arc indique que la courbure était presque nulle au Miocène inférieur et qu'elle a été acquise entièrement par des phénomènes géodynamiques ultérieurs.
Note de contenu :	Bibliogr., 7 p.